Réglementation thermique 2012
La RT 2012 sera applicable à tous les permis de construireà partir du 1er janvier 2013 pour toutes les maisons SchwörerHaus.
L’objectif du Grenelle Environnement :
poursuivre la dynamique impulsée par les « bâtiments basse consommation » pour faire un saut énergétique en 2012
De tous les secteurs économiques, celui du bâtiment est le plus gros consommateur d’énergie en France (42,5 % de l’énergie finale totale) et génère 23 % des émissions de gaz à effet de serre (GES).
La facture annuelle de chauffage représente 900 € en moyenne par ménage, avec de grandes disparités (de 250 € pour une maison « basse consommation » à plus de 1 800 € pour une maison mal isolée). Elle pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des ménages, particulièrement sur les plus modestes d’entre eux. Ces dépenses tendent à augmenter avec la hausse du prix des énergies.
Aussi, afin de réduire durablement les dépenses énergétiques, le Grenelle Environnement prévoit la mise en œuvre d’un programme de réduction des consommations énergétiques des bâtiments (articles 3 à 6 de la loi « Grenelle 1 » du 3 août 2009). Depuis la mise en place d’une réglementation thermique (1974), la consommation énergétique des constructions neuves a été divisée par 2.
Le Grenelle Environnement prévoit de la diviser à nouveau par 3 grâce à une nouvelle réglementation thermique, dite RT 2012. Pour atteindre cet objectif, le plafond de 50kWh EP/(m2.an), valeur moyenne du label « bâtiments basse consommation » (BBC), va devenir la référence dans la construction neuve à l’horizon 2012.
Ce saut permettra de prendre le chemin des bâtiments à énergie positive en 2020
La facture annuelle de chauffage représente 900 € en moyenne par ménage, avec de grandes disparités (de 250 € pour une maison « basse consommation » à plus de 1 800 € pour une maison mal isolée). Elle pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des ménages, particulièrement sur les plus modestes d’entre eux. Ces dépenses tendent à augmenter avec la hausse du prix des énergies.
Aussi, afin de réduire durablement les dépenses énergétiques, le Grenelle Environnement prévoit la mise en œuvre d’un programme de réduction des consommations énergétiques des bâtiments (articles 3 à 6 de la loi « Grenelle 1 » du 3 août 2009). Depuis la mise en place d’une réglementation thermique (1974), la consommation énergétique des constructions neuves a été divisée par 2.
Le Grenelle Environnement prévoit de la diviser à nouveau par 3 grâce à une nouvelle réglementation thermique, dite RT 2012. Pour atteindre cet objectif, le plafond de 50kWh EP/(m2.an), valeur moyenne du label « bâtiments basse consommation » (BBC), va devenir la référence dans la construction neuve à l’horizon 2012.
Ce saut permettra de prendre le chemin des bâtiments à énergie positive en 2020
Définition et modulations du « Bbio max »
Cette exigence fixe une limite du besoin cumulé en énergie pour les composantes dépendant de la conception du bâti : chauffage, refroidissement et éclairage artificiel.Elle impose ainsi une optimisation du bâti indépendamment des systèmes énergétiques mis en œuvre.
Le Bbio max est modulé en fonction de la typologie du bâtiment, de sa localisation géographique et de son altitude.
Exemple:
- Isolation des murs extérieures
- Isolation de la toiture
- Étanchéité à l'air
- Fenêtre triple vitrage
- Protection solaire (limiter les apports solaires en été)
- Orientation des baies vitrées au sud (récupération de la chaleur et la lumière en hiver)
- Bonne isolation de la dalle
- Garage au nord (espace tampon)
- Masque végétal au nord
La chaleur dégager par les occupants et les équipements est prise en compte conventionnellement dans la réglementation. Elle limite les besoins de chauffage.
Définition et modulations du « Cep max »
Cette exigence porte sur les consommations énergétiques conventionnelles en énergie primaire sur cinq usages (chauffage, refroidissement, éclairage, production d’eau chaude sanitaire, auxiliaires tels que pompes et ventilateurs), déduction faite de la production d’électricité à demeure.Comme pour le Bbio max, des modulations sont introduites sur le Cep max selon la localisation géographique et l’altitude, afin de prendre en compte les disparités géographiques et climatiques du territoire.
En outre le Cep max est modulé selon les émissions de gaz à effet de serre, afin d’encourager l’utilisation des énergies les moins émettrices de CO 2, à savoir le bois-énergie et les réseaux de chaleur ou de froid utilisant une part prépondérante d’énergies renouvelables. L’augmentation de la valeur du Cep max peut alors atteindre au maximum 30 %.
Exemple:
- Ventilation performante (Double flux avec récupération de la chaleur)
- Énergies renouvelables (Panneaux Photovoltaïques et Panneaux Solaires)
- Chauffage-eau thermodynamique, solaire
- Plancher chauffant
- Gestion automatique des protection solaires
- Cheminée ou poelle à bois spécifique
- Puis canadien géothermique
Le confort d’été (Tic)
Des catégories de Bâtiments dans lesquels il est possible d’assurer un bon niveau de confort en été sans avoir à recourir à un système actif de refroidissement sont définies et dépendent du type d’occupation et de la localisation (zone climatique, altitude, proximité de zones de bruit).Pour ces maisons, la règle actuelle Tic ≤ Tic ref est maintenue : la température la plus chaude atteinte dans les locaux (Tic), au cours d’une séquence de 5 jours très chauds d’été, ne doit pas excéder un plafond (Tic ref).